I just don't know. What...what I am suppose to do?I've been really excited for this one, first because it is written by a french author and second because I've heard really great things about it. But now when I'm finished I just don't know what to say.It was a really good book that has a really strong mesaje, but at the end I was just shocked. What did just happened?I love the optimism and the perspective in such a dark world but then what...I guess that in the end is the suicide shop. I do recommend this book because it will bring some light and will change some of your perspectives. Ce petit roman qu'est Le Magasin des Suicides est une jolie surprise. J'ai trouvé le concept du magasin très original et très amusant. J'ai surtout beaucoup aimé le fait que la mort soit tournée en dérision. Dans notre société actuelle, la mort est un sujet (relativement) tabou donc s'en moquer ouvertement est souvent très mal vu mais dans ce roman-ci, tout est évoqué avec beaucoup de légèreté, avec beaucoup de fraîcheur. On y achète des poisons comme on achète des fruits et légumes au marché. On y parle des différentes morts comme on parle de la pluie et du beau temps dans la fil d'attente à la caisse. C'est cet aspect un peu « hors norme » et incroyable à la lecture qui est tellement plaisant. Je me suis retrouvé avec un sourire en coin en lisant certaines morts on-ne-peut-plus sanglantes et recherchées. Dans cette société futuriste, la mort est un business comme un autre et il semble rapporter gros. La dépression côtoie la tristesse et l'épuisement psychologique et ils font partie du quotidien de la famille Tuvache. La bonne humeur et l'enthousiasme avec lesquels ils proposent leurs produits donnent un côté surréaliste et paradoxal à la transaction. On pourrait avoir l'impression qu'ils se repaissent du malheur des autres alors que pas du tout. C'est tellement poussé à son extrême qu'on y verrait presque un geste altruiste dans leur démarche en proposant des morts dignes aux gens.De ce fait, avec un climat et une atmosphère qui paraissent sombre et étouffant, Alan est un peu comme un tâche dans le paysage avec son optimisme et son envie de vivre contagieuse. Petit à petit, il va insuffler cette joie de vivre chez ses proches et sa famille, par des chansons, des sourires et un adorable zozotement. Une candeur et une innocence l'habitent, Alan illumine l'endroit où il se trouve. La famille a du mal à accepter le petit cadet, anormal et beaucoup trop joyeux pour son propre bien. Il est la honte de la famille Tuvache et pourtant, à force de patience et du temps qui passe, ce petit enfant prodige va transformer l'univers des autres en fête perpétuelle.J'avoue avoir préféré le début du roman, quand Alan en était encore qu'à être une nuisance, lorsqu'il était vraiment le seul à apporter cette touche de bonheur non-voulue et inexistante dans la famille Tuvache. J'aimais bien lire les petites situations cocasses et les remarques qu'il essuyait car elles étaient déplacées dans un magasin de la mort. J'avais vraiment l'impression que Alan était différent. A partir du moment où la famille se rend compte de l'influence positive du plus jeune, les échanges semblent perdre un peu de leur mordant.Par contre, j'ai beaucoup aimé la fin. C'était surprenant et totalement inattendu, je suis restée quelque peu étonnée en liant les derniers mots. Et pourtant, j'ai trouvé cette fin parfaite. Dans l'esprit général de l'histoire et du livre. Je crois que je n'aurais pas pu apprécier autant et en garder un aussi bon souvenir s'il en avait été autrement.En conclusion, même s'il y eut une sorte de moment à vide au milieu de ma lecture, ce fut tout de même un roman sympathique et original, qui se lit très rapidement et qui aborde la mort avec humour et piquant.
What do You think about A Loja Dos Suicídios (2006)?
Dark humor. Very creative story. Would make a good play. Not for the traditional book reader.
—leximom74