Alors par où commencer ? Peut-être en disant ceci : qu'est-il arrivé au colonel Fitzwilliam ?? Le personnage sympathique et ouvert de Pride & Prejudice a disparu dans cette suite ( les 20 années écoulées ont été désastreuses...). Dès les premières lignes, on comprend que le gentil colonel n'est plus. Vingt ans après le mariage de Darcy nous retrouvons un homme imbu de lui même, strict, sans humour, obsédé par la politique et dépourvu de cœur ou de compassion ( preuve en est de sa réaction en apprenant ce que Camilla a fait...). Sa femme est aussi superficielle et stupide que lui, obsédée par les colifichets et par le fait de servir de chaperon aux cinq pintades, seul son amour pour ses enfants la rachète un peu... Cependant, on peut se demander si ce n'est pas la cousine ou la soeur de Mrs BennetPassons à présent aux cinq Darcy (que j'appellerais pour plus de compréhension : les pintades...). Letty, l'ainée, est une caricature quasi grotesque de Mary Benett : plus folle, plus religieuse et avec des angoisses dont on ne connait même pas l'origine.... Dieu merci elle est BELLE mais elle n'a ni grâce ni charme et je trouve quasi impossible pour le lecteur d'éprouver autre chose que de l'agacement à son égard. En plus pour couronner le tout elle est hypocrite !Camilla : la moins jolie de la portée mais elle a pour elle la vivacité de sa mère, l'intelligence, le côté sarcastique... tout cela serait très bien si elle n'était pas elle aussi assez futile (même si de toutes c'est encore la plus sympathique et la seule qui a un semblant d'éducation). Dommage que le personnage soit là aussi poussé jusqu'à la caricature.Les jumelles ( Georgina et Isabelle, la première fois que j'ai lu leurs prénoms j'ai mal compris, j'ai cru que c'étaient les chiens des Darcy... quoiqu'en définitive vu la suite des événements, je n'avais pas tort ) : déjà elles ont les yeux VIOLETS (à croire que les lentilles de couleur existent depuis plus longtemps que je ne le pensais)... J'aimerai bien que les auteurs comprennent que les yeux violets n'existent pas (non, non, même si on en crève d'envie, moi la première, la nature n'a malheureusement pas créé de violet pour les yeux) surtout dans une publication qui n'est pas de la fantasy (oui dans la fantasy on peut faire tout ce qu'on veut ^^) Comment les décrire ? Aussi belles que stupides... futiles, idiotes, bref des Kitty et Lydia puissance 10 sans le charme de ses dernières (qui étaient de charmantes écervelées quand celles ci sont juste des pintades) Cerise sur le gateau, l'une des jumelles est brune, l'autre est blonde et elles ont en commun les yeux violets....parce qu'elles sont jumelles : je ne saurais que trop conseiller à l'auteur de lire un ou deux articles concernant la génétique et les différences entre vrais et faux jumeaux...Et la cadette Alethéa : obsédée par la musique, malicieuse ( elle a le gène de l'aventure en elle youhou ) mélange peu réussi d'Elizabeth et de Georginia (pas la pintade, l'autre, la vraie Miss Darcy). Elle se comporte sans la moindre dignité ni éducation : ce qui est admirable ! Elle est une rebelle dans l'âme youpi ! Sauf que désolée... on est en 1813... alors ce genre d'attitude ça ne passe pas !Quand on voit ce comportement des 5 filles, totalement inadapté à l'époque où se déroule l'histoire et particulièrement vulgaire on ne peut qu'être soulagé que Lizzy et Darcy ne soient pas là pour voir ça... Sauf que c'est là une grosse faille de l'histoire : qui pourrait avaler que Darcy et Lizzy laissent leurs filles faire leur première saison sans être présents ? Pire ... qui pourraient croire qu'ils leur aient donné une éducation aussi détestable ? Elles sont encore plus mal élevées que Lydia ! Sur Lydia justement, c'est un des rares personnages que j'ai aimé dans ce roman, là l'auteure est selon moi tombée juste en faisant d'elle une femme creuse, futile, remariée et portée sur la gaudriole ( mais en même temps c'est ce qu'elle a fait de tous les personnages féminins donc...)Idem, j'ai aimé retrouver Caroline Bingley, Lady Warren désormais, toujours aussi odieuse et méchante... Bon son plan à la Mme de Merteuil est clairement too much mais bon ce n'était pas le pire du roman...En revenant à ce qui ne va pas, je passe aux Gardiner... Qu'est-il arrivé à la gentille tante, pleine de sagesse et bons avis d'Elizabeth ? Les vingt années écoulées ont fait d'elle une créature futile, creuse et sans intérêt... Sa fille, Sophie, est aussi odieuse et mal élevée que les cinq pintades Darcy et je me demande réellement si tous ces personnages, si fins, subtils et l'éducation parfaite n'ont pas subi une trépanation durant les vingt ans... Comment excuser le fait que les Darcy, tous deux si conscients du poids de la réputation et de la respectabilité, aient pu délivrer une telle "méséducation" (oui j'invente des mots et alors ? Dans un monde où les gens naissent avec les yeux violets, tout est permis) à leurs filles ?Sur les personnages masculins on a bah le sodomite, le mini Wickham, et une sorte de Darcy même si ses difficultés sont toutes autres ( bah oui s'éprendre de la fiancée de sa cousine c'est ballot... et c'est si subtilement amené que dès leur seconde rencontre on devine ce qui va arriver...). Quoi d'autre ? Le Collins/Elton (rien ne pourrait être complet sans lui) et un apprenti Bingley (Layard), voire même deux...Le résultat d'un mélange de tels personnages est un roman creux, futile, qui ne respecte aucun des usages de l'époque qu'il est sensé décrire et trahit pour beaucoup de points les personnages de Jane Austen. L'histoire est vulgaire, tout comme les pintades... mais ne manque pas de rebondissements, on ne s'ennuie pas, je lui accorde volontiers cela et sans le label "Sequel Pride & Prejudice" j'aurais très certainement trouvé cela très divertissant d'autant plus que l'écriture de l'auteure est agréable à lire. Et... je vais conclure.Ce que j'aime : L'écriture de l'auteure, le fait qu'il n'y ait aucun temps mort dans l'histoire. Le personnage de Lydia. Camilla aussi, plus sensée et respectable que ses soeurs, j'ai particulièrement aimé le passage de l'auberge en France ! L'amie de Camilla aussi, celle qui tient salon et justement les passages dans ce salon qui étaient intéressants, Mr PortalCe que j'aime moins : Le reste ? Plus sérieusement, les yeux violets des jumelles. Les jumelles en général, Letty la saoulante, Alethéa... Ce que l'auteur a fait de la plupart des personnages de Pride & Prejudice. La surenchère de l'auteure : on a des Lydia & Kitty puissance 10, une fugue à la Lydia mais encore puissance 10... La fin d'une rare mièvrerie....Même si Isabelle se rachète un peu. Bref pas mal de chosesEn bref : Un roman qui aurait pu être plaisant et divertissant si son ambition n'avait pas été d'être une suite à Pride & Préjudice. Dans ce contexte, je trouve l'histoire vulgaire (pourtant je n'ai rien d'une bigote et absolument aucune réserve sur les épices... j'aime plutôt ça dès l'instant où c'est clairement établi dès le début : exemple je vais me régaler avec les diverses "clandestine classics" et "wild and wanton editions') J'ai également trouvé les personnages trop futiles pour que je puisse ressentir un semblant d'empathie pour eux. Là où Lydia et Kitty étaient attachantes, leurs caricatures sont désagréables, voir carrément antipathiques. Enfin, malgré une plume agréable, le tout manque de finesse et de la subtilité qui m'ont charmées dans Pride and Préjudice. Alors oui, sûrement que cette histoire de course aux prétendants est plaisante ... et je l'aurais sans doute aimée si les personnages ne s'étaient pas appelés Darcy mais hélas ce n'est pas le cas et je n'ai rien trouvé ici qui corresponde à l'idée que je me fais d'une "bonne sequel" de Pride and Prejudice...Ma note : 4/10 (j'ai failli mettre 3 mais je donne un point de plus pour le style de l'auteure, j'ai détesté le fond mais apprécié la forme)
En grande fan de Jane Austen, j’avais vraiment hâte de découvrir ce roman et de voir comment l’auteure allait construire son histoire. La couverture est juste magnifique et nous met bien dans l’ambiance de l’époque. La quatrième de couverture laisse présager une histoire mouvementée avec au programme amour, famille et trahison ce qui m’a donné encore plus envie de lire ce roman.L’intrigue du roman est basé sur le séjour des cinq filles Darcy à Londres pendant que leurs parents sont en voyages à Constantinople. Les thèmes de la bonne société d’antan, la bienséance, l’amour, la famille mais aussi la trahison sont abordés de façon simple et très agréable. Niveau originalité, on quitte la campagne et on découvre avec joie Londres, ses fêtes mondaines, ses bals et ses rues, le tout décrit avec précision et justesse à tel point qu’on s’y croirait presque.Dans ce roman nous faisons donc la connaissance des cinq filles de Mr Darcy et Elisabeth. L’aîné, Letty, m’a juste profondément agacé! Suite à une grosse déception amoureuse, elle devient horripilante, toujours à faire la morale à ses soeurs et à se mêler d’histoires qui ne la regardent pas. Le seul moment ou je me suis mise à l’apprécier, c’est à la fin du récit lorsqu’elle finit par redevenir normal… La suivante est Camilla qui m’a énormément fait penser à Elisabeth dans Orgueil et Préjugés et je l’ai beaucoup apprécié, autant pour son caractère que pour son dévouement et sa façon de voler au secours de ses soeurs. Viennent ensuite les jumelle Belle et Georgina. Deux jeunes filles complètements délurés qui se fichent totalement des convenances et ne pensent qu’à s’amuser et flirter. Je dois avouer qu’elle m’ont pas mal fait sourire et ont fortement contribuer à mettre de l’ambiance dans le récit. Vient la dernière, Aléthea, qu’on pourrait croire douce et discrète. Elle n’en a pas moins un caractère bien trempé et un sens aiguisé de la répartie! Elle sait ce qu’elle veut et dit bien souvent ce que tout le monde pense tout bas. J’ai beaucoup apprécié cette jeune fille à la fois fraîche et drôle et son amour pour la musique.L’histoire nous est raconté par l’auteur de façon, très agréable. Le vocabulaire est riche et colle parfaitement avec l’époque du roman mais reste tout de même accessible et compréhensible. Le style d’écriture est fluide même si parfois on pourrait reprocher quelques longueurs et descriptions pas franchement indispensables. L’histoire est intéressant et même si on pourrait reprocher à l’auteure d’avoir repris un grand nombre de chose au roman Orgueil et Préjugés de Jane Austen, elle y a mis sa touche personnelle et sa manière de raconter qui m’ont séduite. J’ai adoré me replonger dans cette époque et découvrir Londres et ses festivités. L’histoire est intéressante et j’ai beaucoup aimé voir les filles Darcy évoluer dans un univers qu’elle découvraient pour la première fois, univers rempli de codes et de pièges avec son lot de commérages et de médisance mais aussi des personnages hauts en couleurs et originaux comme par exemple Mrs Rowan. Il n’y a pas énormément d’action si ce n’est à la fin mais l’auteure a su garder mon attention et me donner envie d’en savoir plus et de continuer ma lecture.Pour conclure, c’est une lecture que j’ai beaucoup aimé même si on y retrouve beaucoup de choses prise dans Orgueil et Préjugés. On passe un agréable moment de lecture et on se replonge avec joie dans cette époque et dans la découverte de Londres et ses mondanités. Je vous recommande cette lecture!
What do You think about Mr. Darcy's Daughters (2015)?
I must preface this with the disclaimer that I am not in any real way the intended audience for this book.I say this because I'm about to utterly disparage it, and I don't want you to think that it's a terrible book of its own accord. It's not; the editing is most definitely weak in some places, and there are a couple of plot fudges, but for the most part it's a fine book for what it is: a romance. I just absolutely hate romances, which is unfortunate for all of the work Ms. Aston must have put in.So here's the thing--I have never been accused of being a romantic, and I have in other reviews mentioned that I was not swayed by utter love of Miss Austen's original writings, however much I do enjoy the film adaptations. (Scandal! Sacrilege!) It comes as not much of a surprise, then, that I should dislike something that takes all the romance and scandal and frippery of "Pride and Prejudice" and hands it to a new generation. All of my least favorite things were here: the discussions of fashion (good God, I do not care about ribbons), the completely amoral schemers (I know you're bored, aristocrats, but you're the reason tabloids exist in the modern era; get a life), and the utterly wanton younger sisters (there are two now; Lydia [who makes an appearance as an equally annoying adult] was not enough, now we have twin stupidities that should have been knocked about some time ago but are instead coddled into idiocy). Common sense was nowhere to be found, however much the main character (Camilla) was supposed to represent it. The thing felt like a Shakespearean comedy, with all of the relational mismatching and none of the comic relief.I do appreciate that Aston didn't just re-write "Pride and Prejudice" with new people, although she borrowed heavily. I would just much prefer to have read the adventures of Wytton and Layard and left all of the women behind to torture the foolish Fitzwilliam, who is never as amiable a character in sequels and spin-offs as I remember him being in the original. I'm quite surprised I finished it, but will be delighted to get it off of my shelves and return to other, non-romance pursuits.
—Jen
Darcy and Lizzy would NEVER have had daughters as stupid as these! Horrible, horrible. I'd give this book negative eight stars if I could.In terms of tone, this book is like Jane Austen as written by US Weekly. The narrative has ADD and jumps all over the place. Characters behave as if they're Paris Hilton's contemporaries - and talk that way too, calling each other sluts and whores. How could anyone who has read P&P - not to mention a self-proclaimed "passionate Jane Austen fan who studied with Austen biographer Lord David Cecil at Oxford" - think this is appropriate? The novel is cluttered with characters (presumably to populate an entire series of abominations based on P&P) and they are all clumsily recycled from Austen. Aston gives the Darcys five daughters just like the Bennets: eldest Letitia has Jane's looks but Mary's personality, Camilla is Elizabeth without the wit or the sense, and twins Belle and Georgina are both Lydia. Darcy and Lizzy are thankfully in Constantinople for the entirety of the book and unmolested by Aston.The plot is likewise ripped off. (view spoiler)[Camilla becomes engaged to a "great first impression" man with A Secret à la Wickham, then meets Aston's dishwater version of Darcy. Both Lydia-twins take off on scandalous elopements with inappropriate men. (hide spoiler)]
—Rachel C.
I don't know which was worse: Pride and Promiscuity: the Lost Sex Scenes of Jane Austen, or Elizabeth Aston's Mr. Darcy's Daughters.What? Wait! Yes, I must admit, that I'm enough of a Jane Austen fangirl to curiously pick up both. Yet after I read both, it felt as if someone had vomited on my religion. Aston's book seems more heretical however because the book touts her as the student of a great Jane Austen biographer, Lord David Cecil. I now wonder if that name is as fictional and asinine as half of the characters that should have drowned in her plot.Anyway: THE Pl0t.Mr. Darcy and his wife have 5 daughters. The first, Letitia, is the most beautifullest. The second, Camilla, is the most smartest with the finest eyes. The twins, Georgina and Belle, are the most wildest with the flirtiest behavior AND have violet eyes, and Alethea, the youngest, loves the music good. Our protagonist is the witty (SHOCKINGLY ABOMINABLE TH4t a women can have the education to be witty?!?!?!) Camilla. She is an enigma in a society that likes giggly, cute women rather than intelligent ones. I only made it through 50 consecutive pages before I got offended by the vapid characters, the Jane Austen errors, the character murders and overall badness of the novel. One of the worst felonies committed by the author was turning Mr. Darcy into a misogynist. How did this happen? Aston writes that despite giving his daughters an education, he realizes that it's hopeless to expect them to learn anything unless it is a natural inclination. Also, because the tough male persona of their father is absent in the story, the girls go wild and cause scandalous, ludicrous, snooze-worthy things to happen.I skimmed, and by skimmed, I mean I flipped a hundred pages ahead, read a line, got nauseated then flipped to the end to see who married who. Whatever.This book relied upon the most gross of author cliches: grandiloquent names, ridiculous plot twists like sodomy and memory loss due to a head wound at Waterloo, cliche themes such as women in Victorian society are repressed and men don't like the ones with the smarts, and boring language.Aston should have published her bad fan fiction on the Internet in obscurity rather than give it the slightest chance to blight the good name of Jane Austen on the shelf of a bookstore.
—Black Elephants